lundi 9 mai 2011

GAFSA : ENSEMBLE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE


GAFSA :

ENSEMBLE POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

SAAD Nizar
« Chercheur en Environnement »
L'environnement est défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».

 Nombreux facteurs et problèmes caractérisent la situation environnementale de la région de Gafsa. Ces facteurs peuvent être groupés en quatre grandes catégories :

1.    Des problèmes en relation avec les écosystèmes et l’exploitation des ressources naturelles :

  •  Biodiversité menacée,
  •  Déboisement,
  •  Désertification,
  •  Epuisement des espaces vitaux,
  •  Érosion hydrique et éolienne,
  •  Faune menacée,
  •  Pression de la demande d’eau
  •  Problème de gestion des eaux,
  •  Salinisation des terres
  •  Surexploitation des Ressources Naturelles,
  •  Surexploitation des nappes,
  •  Écosystème oasien en perte,
  •  Chasse abusive,
  •  Prélèvement anarchique de sable autour des oueds,

2.    Des problèmes de pollution et de nuisances diverses ;

  •  Décharges non contrôlées,
  •  Absence de Recyclage des déchets solides,
  •  Dégradation de la qualité des eaux,
  •  La non conformité des abattoirs,
  •  Manque d'espaces verts,
  •  Manque de contrôle de la qualité de l'air,
  •  Manque de stations d'épuration et d’entretien des ouvrages d’assainissement,
  •  Mauvaise collecte des déchets solides
  •  Mauvaise gestion des margines
  •  Mauvaise gestion des piscines
  •  Mauvaise qualité des eaux usées traitées







  •  Phosphate et phosphogypse stériles
  •  Pollution de l'air par l'industrie chimique
  •  Pollution des eaux
  •  Pollution par la boue des laveries
  •  Pollution par les industries des phosphates
  •  Pollution par les moyens de transport
  •  Pollution sonore
  •  Problème de gestion des déchets solides


  1. Des problèmes liés à l’organisation sociale, le rôle des acteurs et le contexte institutionnel

  •  Absence d'agenda 21,
  •  Faible coordination et engagement des acteurs.
  •  Le comportement irresponsable du citoyen,
  •  Absence de programmes d’éducation environnementale,
  •  Manque de lutte contre les insectes,
  •  Manque de représentativité des acteurs de l’environnement,
  •  Manque de sensibilisation et information aux problèmes environnementaux,
  •  Manque de sensibilisation de la population pour la gestion des déchets,
  •  Manque de suivi des Plans d’Aménagement Urbain,
  •  Manque des ressources financières et humaines,
  •  Manque d'études d'impact sur l'environnement des projets industriels,
  •  Non application de la législation relative à l'élevage dans le milieu urbain,
  •  Problème du suivi d'impacts des carrières,
  •  Problème foncier
  •  Sous dimensionnement du réseau d'assainissement,
  •  Taux de desserte très faible de l'ONAS,
  •  faible protection des villes/villages contre les inondations,
  •  Non implication de la société civile,

  1. Des facteurs identifiés comme étant des potentialités peu exploitées.

  •  Écotourisme non développé,
  •  Patrimoine non valorisé
  •  Faible exploitation des énergies renouvelables
  
 Qu’est-ce que le développement durable ?
Il s’agit d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs (Rapport de Brundtland, 1987). Il intègre l’amélioration simultanée des sphères économique – efficacité et rentabilité, social – responsabilité sociale – et environnementale – impact sur l’environnement (World Business Council for Sustainable Development).
SUJETS D’INTERET COMMUN DE LA RÉGION DE GAFSA
 1) L’EAU
2) L’OASIS
3) L’AGRICULTURE
4) L’ENERGIE SOLAIRE:CALORIQUE ET PHOTOVOLTAÏQUE
5) ECO-AGRO-TOURISME
6) MATERIAUX UTILES

1- L’EAU

Actuellement, les ressources en eau du bassin de Gafsa  représentent des réserves exploitables qui ont connu dans les dernières années une forte sollicitation de l’exploitation d’une part pour la consommation humaine et d’autre part pour l’irrigation des oasis de la région. Cette exploitation accélérée et intensive des ressources naturelles sous la pression de la demande ne peut que mener vers un déséquilibre.

Dans ce contexte déjà alarmant, l’eau doit être de plus en plus gérée comme un véritable bien économique, cœur de tous les enjeux du futur. Ceci nous incite à concilier l’urgence et la nécessité pour préserver les ressources et en particulier la préservation en quantité et en qualité pour atteindre les objectifs d’une véritable économie de l’eau.
Oued BAIECH En 1906

 Oued BAIECH    En 2007

L’exploitation minière des phosphates est plus que centenaire en Tunisie. Elle est assurée par la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG). En conséquence du développement du procédé  lavage,  10 laveries  sont actuellement en exploitation dans le bassin minier. Elles déversent   un  volume total annuel des  rejets fins dans le réseau hydrographiques évalué à 11 millions de m 3.
 
SOLUTIONS :

-          recyclage des eaux usées.
-          dessalement des eaux salées (localement et l’eau de mer)


1-      L’OASIS

L’oasis historique de Gafsa, couvre environ 700 ha. Sa création remonte aux temps les plus reculés de l’histoire. Elle doit son existence à de nombreuses sources naturelles qui jaillissaient de la nappe profonde dite nappe de Gafsa-Nord. Les données actuellement disponibles montrent que certaines espèces sont exposées à diverses pressions, notamment certaines espèces de palmiers dattiers, d’oliviers, d’abricotiers, de poiriers, de grenadiers et de cultures maraîchères.

Écodéveloppement de l’oasis historique de Gafsa permet d’établir les premières bases d’un long processus visant le développement harmonieux et durable de cet écosystème rendu fragile par des pressions anthropiques diverses et par l’épuisement des sources et des nappes phréatiques.

-          revaloriser les techniques culturales traditionnelles, héritage du passé et véritable patrimoine historique.
-           préserver des variétés locales d’arbres fruitiers qui ont fait la réputation de Gafsa depuis l’antiquité et en particulier la période romaine.
-          Promouvoir l’agrotourisme : Les ressources existantes dans l’oasis et les produits attractifs qui composent son écosystème unique représentent autant d’éléments qui peuvent garantir la viabilité de l’entreprise, la rentabilité durable des activités et un écodéveloppement équilibré ayant pour conséquence une augmentation sensible du bien-être des populations locales, de la renommée de la région et  de l’augmentation des touristes en général et en particulier les éco touristes et les agro touristes générateurs de revenus non négligeables.






3- AGRICULTURE

- Agriculture biologique
- Pisciculture (eau salée)
- Culture de champignons, escargots et autres cultures dans les anciennes mines abandonnées.

4- PHOTOVOLTAIQUE/CALORIQUE=ENERGIE SOLAIRE

Energie propre, de proximité, de durée infinie
Sur le long terme, les prix du gaz naturel et du pétrole augmentent avec l'épuisement des ressources alors que le solaire apporte une source inépuisable d'énergie. Pour ne citer qu'une source d'enquête, la Commission européenne pour les énergies renouvelables prévoit que l'énergie solaire représentera une part de 20% dans les énergies renouvelables et 50% en 2040.

4- ECO-AGRO-TOURISME « Sites attractifs pour l’écotourisme »

- L’OASIS DE GAFSA
L’agrotourisme qui est défini comme étant une activité touristique complémentaire à l’agriculture ayant lieu sur une exploitation agricole. Il met en relation des producteurs (trices) agricoles avec des touristes ou des excursionnistes, permettant à ces derniers de découvrir le milieu agricole, l’agriculture et sa production à travers l’accueil et l’information que leur propose leur hôte représente une composante importante de cet éco-développement de l’oasis historique de Gafsa, notamment en ce qui concerne l’impact de cette activité génératrice de revenus non négligeables sur la protection et la valorisation des ressources naturelles, agricoles et culturelles de l’oasis.
- LA MEDINA DE GAFSA

GAFSA, la CAPSA Romaine

Elle était l'une des plus importantes villes des provinces d'Afrique proconsulaire. De Municipe à colonie, cette ville prospère fut détruite à la suite de la guerre entre Jugurtha, prince berbère numide contre l'autorité de Rome. C'est Marius occupant Capsa qui, comme le raconte l'historien Salluste, la détruit: elle " fut livrée aux flammes. Les Numides adultes furent massacrés ; tous les autres vendus comme esclaves... " Cet acte barbare et contre toutes les règles de guerre du monde romain, se déroula à la fin de l'été 107 avt JC.
Cette ville est une ville de résistance car après avoir été conquise par les byzantins et rebaptisée Justinia elle se révolte contre le général Oqba Ibn Nafi Al Fihri, qui prend la ville en 688 et tente de convaincre les Berbères à l'Islam. Au XIIe siècle des témoignages font état d'une langue latine encore en court à Gafsa (traduction arabe de Gafsa). Mais les malheurs de cette ville ne s'arrêtent pas là puisquen 1551, la ville est assiégée par un crsaire nommé Dragut pour le compte de Khayr ad-Din Barberousse. Gafsa résiste mais est obligée de capituler en 1556 après un siège de cinq ans.

Pendant la seconde guerre mondiale, la ville est le théâtre d'une bataille célèbre El Guettar, opposant la 10e division de panzers et les forces alliées. Une partie de la Kasba est détruite suite aux bombarfements incessants en 1943. Le général Rommel y avait installé son dépôt de munitions. Elle ne conserve que ses murailles. Elle avait été érigée en 1434.

Avec cette succession de civilisations qui s’y étaient installées à longueur de siècles, la médina de Gafsa est aujourd’hui une mémoire vivante avec un tissu impressionnant de vestiges, témoin d’une richesse patrimoniale avec ce droit revendiqué, mais légitime d’être ressuscitée. Telle est la ville arabe qui témoigne de l’histoire de milliers d’années et la créativité de ces hommes d’antan : un résidu, certes historique, dans sa forme, mais dans le fond, c’est une base unique dans son genre pour servir aux décideurs comme étant la plate-forme d’un tourisme culturel qui ne demande qu’à être exploité et exploré.
La succession des civilisations avait permis de meubler les formes et les couleurs d’un tableau qu’on peut contempler pour prendre connaissance de l’histoire qui avait élu domicile dans ces contrées depuis la civilisation romaine et ses piscines célèbres qui ont bénéficié d’un chantier de restauration à la fin des années 90 et qui a permis de se renseigner sur d’autres richesses enfouies dans les profondeurs.

Les piscines romaines : Les piscines dites romaines. Il s’agit de trois bassins, dont deux d’entre eux à l’air libre, construits avec de grands blocs de pierre taillés....

Sources antiques captées dans des bassins qui font la joie des jeunes baigneurs.

Le tarmil : Un édifice thermal, aujourd’hui appelé Tarmil, se trouvait dans un angle du Borj. L’édifice conservé actuellement est un ensemble de trois bassins et il a maintenu jusqu’à des temps récents....
La Grande mosquée : La Grande mosquée reçoit aussi le nom de mosquée de Sidi Sahab el Wakt, car son mausolée se trouve dans les environs. Elle n’est pas située dans le centre de la medina,....http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Le Borj : Le Borj se situe dans l’angle SO de la médina. Il est construit sur les vestiges d’une ancienne construction d’époque byzantine, dont il réutilise les matériaux. Jusqu’à la fin du XIX siècle.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
La mosquée de Sidi Salah : On y accède depuis la rue, par des escaliers conduisant aussi au tarmil des hommes. La salle de prière possède une toiture.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Longu : Dar Longu tire son son nom de la famille Longu, descendante d’un fonctionnaire du Bey. Celui-ci a fait remanier une maison préexistante..... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Cherif : La demeure de Dar Cherif appartenait au juif Moshé, comme le montre une inscription en hébreu. L’architecte qui l’a faite construire en 1817.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Smaoui : Cet important ensemble architectural de la medina se trouve actuellement dans un très mauvais état de conservation Il s’agit de deux demeures différentes. L’une, Dar el Kabira.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Kabaachi : Il s’agit d’un bâtiment qui avant sa réaffectation, était dans un mauvais état de conservation et dont il ne restait que l’encadrement des portes .... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Ismail : Il s’agit d’une maison à cour dotée de deux étages. Cet ensemble garde une unité grâce à sa décoration harmonieuse ......http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Musée d'histoire : On y conserve de belles mosaïques de la Capsa antique: pugilat, athlètes, Vénus à la pêche. Par ailleurs, la visite des ateliers du Centre artisanal du tapis de Dar el Bey est intéressante. Le centre forme en deux ans de jeunes ouvrières. Elles réalisent des tapis de style berbère et des couvertures tissées " Haoulis " et " Ferrachia ", mais aussi des réalisations sur des cartons de l'école Flamande.
- SNED JEBEL       
Senad jebal un village Tamazirt situé au centre de la tunisie
exactement 50 KM de la ville de Gafsa ( route de sfax ). Ce village contient beaucoups de sites archéologique Tamazirt on vous invite a visiter ce coin du monde très magnifique

L'histoire du village:

Les documents historiques confirment que les populations occupant le territoire de Sened et les autres villages dispersés à l'Est de Gafsa resèrent complètement indifférentes à l'occupation du litoral par les phéniciens, les invasions de ces derniers ne s'étendirent pas jusqu'à elles et ces apports n'ont jamais été importants dans la vie des Jbalia. Aussi, au moment des guerres elles resèrent spectatrices devant la lutte qui allait s'engager entre Rome et Cartage. En effet les oatochtones espèraient concerver leur indépendance quelque fut le vainqueur.

Après la chute de Cartage, ils furent obligés de se réfugier vers le Sud pour échapper aux coups des envahisseurs Romains. Ces derniers vont s'immiscer dans les régions Berbères et étendirent la politique de romanisation à l’intérieur du pays.
 L'aridité du sol, le manque d'eau, les difficultés des communications et des transports furent autan de causes qui empêchent les Romains de s'instaler. Il y établirent néanmoins des postes fortifiés.
 On trouve encore dans la région de nombreuses ruines, redoutes, carrées, tour, puits.
Le territoire est occupé plus tard par les Vandales, les Byzantin, les Arabes...
 D’après les habitants, plusieurs tournages de films tunisiens et étrangers ont eu lieu à Senad comme des séquences de « Guerre des étoiles » ou encore « El Talfza Jaya ». Aussi, plusieurs artistes, peintres, photographes, écrivains, viennent spécialement pour passer des semaines de méditation et de création à cet endroit magnifique. 
 -BASSIN PHOSPHATIER DE GAFSA  
 Important bassin minier dont l’exploitation est associé à l’histoire et à la culture de la région.
-          GORGES DE THELJA  
Véritable monument, œuvre de la nature, les gorges de Thelja présentent un atout majeur pour l’écotourisme dans une région très proche du pôle touristique Tozeur- Nefta. Le site est proposé comme réserve naturelle en raison de la richesse de sa faune et de sa flore et de sa beauté paysagère.
  Vigoureuses murailles entaillées en gorges profondes : âpre beauté d’un paysage de canyons.
- JEBEL ORBATA


 C’est certainement le jbel le plus majestueux de tous ceux qui entourent la ville de Gafsa. Géologiquement, il constitue la terminaison d’un anticlinal d’ossature calcaire et de structure coffrée. D’orientation est-ouest, il culmine à 1165 m et s’étire sur près de 10 km. Cette altitude en fait un observatoire remarquable d’où le regard embrasse l’horizon de la haute steppe au nord à la zone des Chotts au sud. Sa masse imposante et son caractère inaccessible expliquent le rôle de sanctuaire qu’il a joué dans la lutte de libération nationale.
Résistant à l’action de l’érosion, le couvert végétal est relativement dense surtout à Jbel Biadha. Il est constitué d’espèces issues de la dégradation de la forêt de pin d’Alep, à savoir : olivier sauvage, alfa, romarin, pistacia, ciste, armoise blanche.
Ce massif présente des sommets à corniche généralement orientés vers le sud. Ils dominent des piémonts qui laissent voir des bombements successifs très spectaculaires, comme c’est le cas en amont de l’oasis d’El Guettar et d’où provenaient les eaux d’une trentaine de foggaras (Mkouls).

-          KHANGUET ET BARRAGE SIDI AICH 

 
La montagne dénudée, le col entaillé par l’oued
et le barrage composent une unité de paysage puissante.
Khanguet Sidi Aïch est un col taillé par l’oued du même nom entre les jbels Nadhour et Sidi Aïch qui font partie des hautes steppes méridionales. C’est une région de transition entre la steppe et le désert et où la topographie est caractérisée par sa très faible pente.
Ici, les civilisations et les générations qui se sont succédé ont cherché par des moyens ingénieux à maîtriser l’eau. Les M’gouds, ces saignées sur les bords de l’oued, sont destinés à contraindre l’eau à s’épandre pour couler en plaine à pente douce.

- OASIS EL GUETTAR   
 C'est l'une des plus anciennes oasis tunisiennes. Située au pied du jbel Orbata qui la domine au nord, elle se trouve limitée au sud par le chott El Guetar. Sa position de piémont, ainsi que l'existence d'une nappe d'eau peu profonde ont favorisé, depuis des siècles, la création de galeries drainantes : des foggaras appelées localement m'koula et dont le débit varie entre 1 et 5 l/s. Les contraintes du site ont obligé les propriétaires des jardins à réparer minutieusement les foggaras après chaque éboulement.
- RESERVE DE JBEL BOURAMLI 

Paysage caractéristique de la zone aride,espace protégé pour sa richesse naturelle

 Cette réserve créée en 1993 sur une superficie de 50 ha est située dans l’étage bioclimatique aride supérieur à hiver frais et tempéré.
La réserve couvre le jbel Bouramli ainsi que les piémonts et les plaines environnantes. Elle abrite un nombre important d’animaux de la région de Gafsa. La faune vivant dans ce paysage aride est représentée par des mammifères comme le mouflon à manchettes, la gazelle, le gondi, la gerboise, le chacal, le renard du Ruppel… Quant aux oiseaux, il s’agit du loriot d’Europe, de la huppe fasciée, la rubiette de Moussier, le cratérope fauve, le bouvreuil githagine, l’aigle royal…
La réserve a pour intérêt aussi de conserver le cortège végétal de jbel Bouramli. Celui-ci groupe diverses espèces dont le genévrier de Phénicie, le sumac, l’alfa, l’acacia raddiana, le Rhantherium suaveolens,…
Dans la réserve de Bouramli existent des reptiles comme le caméléon, la tortue grecque, le varan du désert, le cobra, les lézards, les couleuvres…

- Ain SOLTANE LALLA
Ain Soltane est situé au centre du gouvernorat de Gafsa, à l'Est d'Elksar, dans une région caractérisée par la présence d'une faille majeure de direction N120 « faille de Gafsa ».
Ain Soltane par sa palmeraie et ses sources d'eau caractéristiques met à la disposition des spécialistes une vaste aire de recherche scientifique.


SAAD Nizar
« Chercheur en Environnement »

1 commentaire:

  1. Excellent travail, c'est ce qu'il faut si on veut progresser sur des bases solides

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